Photographier en plongée - La composition des photos

La composition des photos

Nous savons maintenant quel matériel acheter, comment se comporte la lumière sous l'eau, comment régler notre appareil, mais... tout reste à faire !

Une photo, ce n'est pas que de la technique, c'est aussi de la création. Qu'il s'agisse de photos d'art, de mode, de paysage, de famille, ou encore comme ici de photos de plongée, l'objectif est de réussir à capturer une image qui permettra de communiquer nos émotions face à une situation. Et peu importe qu'il s'agisse d'une visite aux chutes du Niagara, de l'anniversaire de tante Héloïse ou de la rencontre avec un requin marteau, les principes sont exactement les mêmes.

Il existe une multitude de sites qui expliquent comment cadrer les photos, comment mettre en valeur le sujet principal, comment attirer le regard sur un point particulier de l'image. Sans entrer dans trop de détails, je vais simplement montrer comment ces règles s'appliquent aux photos de plongée, en commençant par un exemple.

J'ai rassemblé ci-dessous quatre photos d'une même espèce, le tétrodon masqué (Arothron diadematus), très courant en mer Rouge. Ces quatre photos, prises au cours de voyages différents, sont toutes techniquement correctes, mais elles présentent un intérêt très différent. Selon moi, plus on va vers la droite, meilleur est le cliché.

tetrodon vu de dessus, se détache mal tetrodon dans un jardin de corail tetrodon vu de face sur fond d'acropores tetrodon posé sur un pilastre de corail
El Gouna - 2004 Croisière Nord - 2008 El Gouna - 2010 Croisière BDE - 2011
Cette photo est typique de celles des photographes débutants (j'ai débuté en 2003). Le sujet visé est bien présent, net, mais il est vu de dessus et il s'enfuit, la photo a été prise trop tard ! De plus, il se détache mal sur un fond assez terne Cette photo est nette et colorée. Le cadrage est bon, avec un poisson situé au tiers gauche de la photo, et qui se dirige vers l'espace vide à sa droite. La photo aurait été meilleure si le photographe s'était placé au niveau du poisson et non au dessus. Là aussi, une photo nette et colorée. Le poisson est au tiers gauche de l'image, et il se dirige vers l'appareil photo. Ce cliché est beaucoup plus expressif : le poisson semble observer le photographe, il se dégage une impression de contact. Les photos de nuit où les créatures se détachent sur un fond noir sont souvent les plus belles, et aussi les plus faciles à réussir. Ensuite, il faut un peu de chance, comme ici lorsque j'ai croisé ce poisson endormi sur un pilastre de corail.

Plutôt que de mitrailler à tout va, mieux vaut attendre l'instant propice pour déclencher une photo bien cadrée. Ceci étant, si je croise une espèce rare, même mal placée, mal cadrée... je prendrai ma photo car de nombreuses règles comportent des exceptions !

Dans la suite de cette page, je vais insister sur le cadrage, la position du plongeur par rapport au sujet, et la recherche d'un fond qui mette le sujet en valeur.

Réussir son cadrage

smiley fanatique

Alors là, facile ! Si je prends un animal en photo, il faut que tout soit dans le cadre, sans couper ni la tête ni la queue. Le plus simple, c'est de le mettre au milieu !

Je suis d'accord avec toi, que ce soit un poisson, un ver ou une grande gorgone, c'est bien de l'avoir en entier. Mais c'est parfois aussi intéressant de zoomer sur une partie du corps, l'oeil, la tête, une patte, que sais-je ?
Et je ne voudrais pas être rabat-joie, mais mettre le sujet au milieu de l'image n'est généralement pas une bonne idée.

La "règle des tiers" est une des bases de la composition des images, qu'il s'agisse de peinture, de dessin ou de photographie. Je n'entrerai pas dans les détails qui justifient cette règle, comme l'équilibre de l'image, la perception de l'oeil, etc... De nombreux sites expliquent très bien cette règle avec de nombreuses illustrations, je me contenterai donc d'exposer cette règle et d'en montrer quelques applications en plongée.

illustration de la règle des tiers L'oeil balaye instinctivement une image de gauche à droite et de haut en bas. La règle des tiers divise l'image en trois parties égales, verticalement et horizontalement en projetant sur elle une grille imaginaire. On renforce la composition en plaçant les éléments importants de l'image sur ces lignes ou à leurs intersections : ce sont les points forts de l'image.

En plaçant le centre d'intérêt sur le côté, on facilite la lecture de l'image. Cette lecture est encore plus aisée si le sujet principal est placé à gauche, car nous sommes habitués à lire de gauche à droite (dans les cultures occidentales).

Dans le schéma ci-contre, le poisson placé à l'intersection supérieure gauche des lignes est l'élément dominant. Le plongeur est aligné la ligne forte verticale de droite, alors que la gorgone occupe la partie basse et gauche de l'image.

Les photos ci-dessous sont des recadrages de clichés, qui illustrent ce qu'apporte la règle des tiers.

Spirographe centré Spirographe au tiers ponte de nudibranche centrée ponte de nudibranche au tiers
Cette photo d'un spirographe a été prise à Saint Raphaël. A gauche, le panache branchial largement déployé dans la courant est centré dans la photo. Le cliché est statique.
A droite, le ver est décalé vers la ligne forte de droite, et son panache branchial se déploie vers la gauche, comme pour remplir l'espace libre. La dynamique de l'image est beaucoup plus forte.
Cette ponte de nudibranche a été prise aux Seychelles. A gauche, le cliché centré manque de relief, le fond de sable blanc est trop présent, on remarque à peine la petite branche d'acropore.
A droite, la ponte et la petite branche d'acropore sont placées sur deux points forts opposés. La composition est meilleure et fait oublier le fond de sable un peu terne.
Mais, encore une fois, une règle est faite pour être transgressée et, parfois, un sujet centré permet de donner une force à l'image. En photographie terrestre, c'est le cas de clichés où un paysage se reflète dans un lac à l'eau calme comme ci-dessous à Echo Lake, près du lac Tahoe (Californie).
Réflexion dans Echo lake (Californie) Avec la murène tatouée (gymnothorax griseus) ci-contre, le centrage accentue l'impression de face-à-face entre le plongeur et l'animal.
C'est la même chose avec cette langouste des Caraïbes (panulirus argus).
Tête de murène tatouée centrée Rostre de langouste centré

Laissez de la place pour les mouvements et le regard du sujet

Lorsque le sujet se déplace, comme un poisson ou un nudibranche, il est important de tenir compte du sens de son déplacement pour cadrer la photo. En règle générale, on laissera de la place devant le sujet pour accentuer l'impression de mouvement. De même, si l'on voit ses yeux, on laissera de la place dans la direction de son regard. Ces deux petits trucs tout simples donneront de la vie à vos photos.

Platax nageant sans espace devant Platax nageant avec de l'espace devant Dominique prenant une photo sans espace Dominique prenant une photo avec espace
Ce beau platax (platax orbicularis) a été photographié sur l'épave du Carnatic, en mer Rouge. La photo de droite, accentue le sens de son déplacement. Je suis en train de prendre une photo en surface, aux Maldives. La photo de droite où le champ devant l'appareil est dégagé est beaucoup plus réaliste.

Enfin, il faut savoir que le cadrage est de très loin la chose la plus facile à retoucher, à condition que la photo ne soit pas trop serrée sur le sujet principal. Un dernier conseil donc : si vous ne parvenez pas à obtenir le cadrage idéal directement, et c'est fréquent en plongée (courant, mouvements du sujet, stabilisation imparfaite, etc...), élargissez un peu le champ de la prise de vue. Une photo prise avec 8, 10, voire 15 millions de pixels se prête très bien à un recadrage a posteriori.

Se positionner par rapport au sujet

Il est très facile de reconnaître les clichés d'un photographe débutant : le plus souvent, ses photos montrent un poisson qui s'enfuit et dont on voit surtout le dos, car le plongeur se situait au-dessus de son sujet. Et, comme la plupart des novices, il déclenche son appareil à tout instant, pour emmagasiner le maximum de photos.

C'est tout à fait normal ! Tout à la joie d'emporter son appareil tout neuf dans les profondeurs, le débutant va essayer de ramener un maximum de souvenirs, sans trop se préoccuper de leur qualité car il est forcément moins exigeant. De plus, sa technique imparfaite (ou dans le cas de plongeurs chevronnés la gêne causée par cet équipement supplémentaire) va rendre son approche peu discrète, il va déranger la faune et la faire fuir. Mais cela n'a qu'un temps, et un peu de pratique permet de progresser très vite.

Requin vu de dos Requin vu de face Diagramme oriental vu de dos Diagramme oriental vu de face
Ces deux photos montrent des requins de récifs (carcharinus perezii). La photo de gauche est l'une des premières photos de requin qu'il m'ait été donné de prendre. J'en étais très heureux.
Mais, incontestablement, le cliché de droite est beaucoup plus intéressant !
C'est encore plus flagrant pour ces deux photos de diagramme oriental (plectorhinchus vittatus). Il faut bien reconnaître que celle de gauche n'offre pas grand intérêt avec tous ces poissons vus de derrière !
Par contre, celle de droite est excellente.
smiley perplexe

Ouais, d'accord ! Mais moi, ça m'agace. Les poissons bougent tout le temps, et si j'essaie de me mettre devant eux, ils tournent !

Il n'y a pas que les poissons qui sont intéressants ! Pourquoi ne pas essayer de te perfectionner en prenant des photos d'animaux qui bougent moins, il y en a plein ! On peut faire des photos superbes avec des éponges, des étoiles de mer ou des bénitiers ! Les coraux et les nudibranches (tu sais, les petites limaces de toutes les couleurs) font des photos superbes ! Cela te permettra de peaufiner tes réglages, l'orientation de ton flash et ensuite, quand tu t'intéressera à un poisson, tu verras que tout sera bien plus facile ! J'ai rassemblé quelques exemples pour toi !

Alcyonaire épineux sur fond de bleu Anémones bijou de Californie en gros plan eux risbécies coquettes Monnaies Caraïbes à ocelles
Un alcyonaire épineux (dendronephthya sp.) comme on en voit dans toutes les mers chaudes ; il y en a de toutes les couleurs. Les anémones bijou de Californie (Corynactis californica) sont minuscules, mais peuvent recouvrir un mur entier ou une épave. Les risbécies coquettes (risbecia pulchella) se déplacent toujours par deux, la tête de la seconde sur la queue de la première. Les monnaies Caraîbes à ocelles (cyphoma gibbosum) sont très courantes aux Antilles, ce sont de féroces dévoreuses de gorgones.
Croisière Nord 2012. San Diego 2013. Oman 2015. Guadeloupe 2014.

Dessus ? Dessous ? Au même niveau ?

Le photographe sous-marin évolue dans un monde 3D. Il peut se placer non seulement devant, derrière ou à côté de son sujet, mais aussi au-dessus ou au-dessous. Quelle l'importance cela a-t-il ?

Commençons par la dimension verticale, qui est nouvelle par rapport à la photographie sur la terre ferme. Le plongeur se déplace dans l'eau, généralement le long d'un mur (le positionnement du photographe est facile) ou au-dessus d'un récif (le positionnement est plus difficile).

positions de plongeurs le long d'un tombant Le long d'un mur, il est très facile de se placer au niveau du sujet que l'on veut photographier. S'il s'agit de vie fixée, c'est évident puisqu'il faut être à son niveau pour la voir. Dans le cas où le sujet se déplace il faut essayer de se placer à son niveau, voire un petit peu en dessous, ainsi :

Attention, se placer par rapport à son sujet n'autorise pas à négliger la sécurité, ses prégoratives, son profil de plongée, les consignes du briefing, etc... Il vaut mieux prendre sa photo dans la position du plongeur rouge du haut que de se mettre en danger, soi même ou son binôme.

positions de plongeurs sur un récif Sur un récif, le placement est souvent plus difficile : le plongeur survole généralement le récif, et la vie est concentrée en dessous de lui. Pour prendre des photos, il faut descendre et tenter de se mettre au niveau des sujets tout en évitant d'endommager le récif :

La difficulté est de se stabiliser au niveau du sujet sans endommager le récif en s'y cramponnant et sans lui donner de coups de palmes. Et attention à tout ce qui pique, mord ou gratte lorsque l'on frôle le récif...

Devant ? Derrière ? Sur le côté ?

Reste maintenant à savoir comment on se place autour de son sujet. Eh bien, comme pour faire un portrait ! De face, de trois-quarts, de profil, chaque angle a ses adeptes, ses avantages et ses inconvénients. La seule recommandation que je vous fais est : "Ne prenez pas la photo d'un animal qui s'enfuit".

Avant de vous laisser exprimer votre créativité, je vous propose ci-dessous quelques illustrations, les dernières étant des contre-exemples de photos que je vous ai dit de ne pas prendre, que j'ai prises quand même, et que je trouve intéressantes.

Tout d'abord, quelques paires de photos, illustrant ce qu'il faut faire ou ne pas faire
Gros yeux vu de dessus ros yeux de profil, façon planche de biologie Mérou de Nassau, vu de dessus Mérou de Nassau vu de côté
Ces deux photos d'un priacanthe commun (Priacanthus hamrur), prises en mer Rouge, illustrent l'intérêt de se situer au niveau du sujet. La photo de droite, prise de profil, est un peu trop figée, comme une planche anatomique, mais permet d'identifier l'animal sans hésitation. Ici, ce sont deux photos du même mérou de Nassau (epinephelus striatus), prises aux Bahamas à Columbus Isle. La photo de droite est là aussi bien plus intéressante. Notez les deux antennes qui sortent de la bouche du mérou : ce sont les appendices d'une grande crevette nettoyeuse.
Mérou vu de dos Mérou vu de 3/4 face Barracuda vu de trois quarts dos Barracuda vu de 3/4 face
Ces deux photos des magnifiques mérous (epinephelus marginatus) de la Gabinière se passent de commentaire. Celle de gauche permet à peine l'identification précise de l'animal : un mérou, mais lequel ?. Si l'identification de ces barracudas (sphyraena barracuda) prise en Floride (Key Largo) ne fait aucun doute, avoir la tête et la puissante machoire du poisson en premier plan est bien plus intéressant.
smiley fanatique

J'ai compris ! Si je suis dessus, loin dessous ou derrière, je ne prends pas la photo ! Mais si je suis devant ou à côté, je peux y aller sans hésiter, ce sera bon !

Oui, c'est généralement vrai mais, encore une fois, il y a des exceptions ! Quelquefois, une scène insolite se présente et l'on ne dispose que de quelques secondes pour l'enregistrer. Pas le temps de se placer, pas le temps de réfléchir, on prend la photo à la volée, et parfois le résultat est intéressant. Regarde les exemples ci-dessous, j'ai fait comme je te dis de ne pas faire, et pourtant...

Anilocre sur la queue d'un poisson Rascasse marcheuse aux ailes déployées Face ventrale d'une tortue Poulpe se déguisant en mérou
J'ai pris cette photo à Saint Raphaël : j'ai aperçu de loin un poisson (un crénilabre) qui présentait une étrange protubérance sur la queue. J'ai réussi à prendre cette photo de dessus avant qu'il ne disparaisse. En regardant la photo après la plongée, j'ai vu qu'il s'agissait d'un anilocre, un crustacé parasite qui se fixe sur les poissons pour leur sucer le sang. Je n'en ai jamais revu. Cette photo prise à El Gouna remonte à mes débuts de photographe. Cette rascasse (inimicus filamentosus) a soudain déployé des "ailes" à la couleur surprenante, comparée à la grisaille de son corps. Impossible de prendre cette photo autrement que de dessus si l'on veut montrer ce contraste. J'ai revu des rascasses marcheuses, mais rarement leurs nageoires. En mer Rouge encore, mon binôme me tape sur le bras et me montre la surface. Surprise, cette tortue est juste au-dessus de ma tête, et elle reste un bon moment au-dessus de moi. J'en profite pour prendre cette photo de dessous. Le résultat est plutôt bon : l'animal se détache sur la surface assez proche, le flash permet de fixer les détails de sa face ventrale. Dans les Caraïbes, à Turks and Caïcos, j'ai assisté à cette scène étonnante : un poulpe qui nageait en pleine eau a croisé un mérou de Nassau et a instantanément pris une livrée rayée similaire à celle du poisson. Dix secondes plus tard, c'était fini. Je suis très fier de cette photo qui a servi de support au jeu Doris il y a quelques années et a été publiée dans Subaqua quelques mois plus tard.

Choisir un fond qui mettra en valeur le sujet

Nous savons choisir notre sujet, nous placer par rapport à lui, le cadrer de la meilleure façon possible, mais le choix d'un fond qui mettra en valeur le sujet peut faire la différence entre un cliché banal et une belle photo. Le choix du fond le mieux adapté dépend bien entendu du sujet, et la question ne se pose généralement pas pour les sujets statiques ou fixés : on doit les prendre là où ils se trouvent.

Cela ne s'applique pas non plus aux photos d'ambiance, où le sujet est le récif lui-même, avec la nuée de petits poissons qui l'entourent.

Pour les autres (les organismes nageurs en général), on choisira de préférence un fond sur lequel le sujet se détache. Pour un sujet unique, les meilleurs résultats sont obtenus avec :

Les fonds rocheux ou coralliens généralement multicolores, sont mal adaptés à la photographie de sujets nageurs, surtout s'ils en sont très proches. S'il est impossible de se placer entre le sujet photographié et "le bleu", il faudra, si possible :

Voyons par exemple ces quatre photos de murènes géantes (gymnothorax javanicus), prises sous des angles et à des distances semblables.
Murène sur fond coloré Murène sur fond coloré Murène sur fond rocheux flou Murène sur fond de bleu
Les quatre photos sont correctement exposées, correctement cadrées et pourtant le sujet principal, la murène, n'y est pas mis en valeur de la même façon :
Rascasse volante sur un fond très coloré Rascasse volante sur fond de sable Alcyonaire sur fond très coloré Alcyonaire sur fond de bleu
Ces photos de ces deux rascasses (pterois miles) nous parlent très différemment : c'est dû au fond très coloré et inhomogène de la photo de gauche alors qu'à droite le poisson se détache bien sur le fond de sable uniforme. Les alcyonaires épineux (dendronephthya sp.) constituent des sujets de photo très intéressants. Mais celui de gauche est noyé sur un fond trop coloré alors que le bleu profond du tombant aide à mettre celui de droite en valeur.
Ange géographe sur fond d'acropore Ange géographe dans le bleu Gorgonocéphale sur un récif Gorgonocéphale sur le bastingage de la Rosalie Moller
Et pour finir, il est indéniable que l'ange géographe (pomacanthus maculosus) est bien mieux mis en valeur sur le pont supérieur du Giannis D que sur un plateau d'acropores, et que le gorgonocéphale (astroboa nuda) du bastingage de la Rosalie Moller est bien plus visible que celui du récif.

Les photos et les textes de ce site sont la propriété de Dominique Garçonnat, créateur du site www.photoplonge.com
Leur reproduction et leur utilisation sont autorisées à des fins non commerciales, sous réserve de l'accord de l'auteur.
Les opinions et avis exprimés sur les différents matériels n'engagent que l'auteur.